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Escapades draconiennes

1. Séjour estivale en Vendée, Anjou et Touraine (Août 2006)

Dragons et Ombres Chinoises Château de la Guignardière (Avrillé, Vendée, France)

L'aventure fantastique, les chercheurs du temps

Jeu des différences :

Retrouvez l'ombre chinoise qui correspond au Dragon du centre de l'image
(Cliquez sur l'image de gauche pour l'agrandir)

Eglise - Vouvant Eglise - Vouvant Eglise de Vouvant (Vendée, France)

Cité de Mélusine

Dragons des colonnades

Eglise - Vouvant
Cour de la Maison des Compagnons (Saumur, France)

Fontaine aux Dragons et Gargouilles

 

Maison des Artisans - Place de la Croix - ANGERS Archange et Dragon - ANGERS Chevalier et Dragon - ANGERS Sainte et Dragon - ANGERS Maison des Artisans (Place de la Croix, Angers, France)

Colombages de Dragons 

 

2. Bretagne, terre de Dragons

    Lors du week-end de l'Ascension MMVI, moi, le Graoully, et ma compagne la Vouivre, nous sommes rendus à tire d'ailes en Bretagne (Vannes, Auray, Quiberon, Carnac, île d'Artz...).
Quelle ne fut pas notre surprise en y découvrant, au devant d'une boutique de souvenirs, la carte postale suivante :

Carte Postale - Bretagne & Dragons

La Bretagne est donc, elle aussi, une terre de légendes de Dragons ?!? Quelle merveille !!! Une région aussi splendide, mystérieuse et envoûtante, qui narre les histoires de mes frères dragons, leurs saints et héros chevaleresques associés ! Quels régal et bonheur !!!

Livre - Dragon en Bretagne

Le Dragon en Bretagne
Mythes et symboles
CLAIRE ARLAUX
Gueule de bois ou cœur de pierre, le dragon est une figure familière des sanctuaires. Nourri de l’imaginaire des hommes, il porte en lui de nombreux symboles.
Après un tour d’horizon des civilisations qui l’ont divinisé ou diabolisé, ce livre abondamment illustré invite à découvrir les images du dragon sur les routes de Bretagne. De manoir en chapelle, mais aussi sur les traces du roi Arthur, fils d’Uther Pendragon et des saints celtiques, ermites ou évêques qui se sont disputé l’honneur de terrasser la bête…
Dressé en sentinelle sur les toits, tapi dans les feuilles de vigne des porches ou piétiné par saint Michel, Pol, Armel et les autres, c’est l’animal le plus mystérieux du bestiaire légendaire.

• 104 pages
• Broché
• 160x240 mm
• Parution : Août 2000
édité chez : KELTIA GRAPHIC

La légende du dragon de l'Elorn
    Les histoires de dragons, gardiens de trésors ou terreurs d'une région et qu'auraient vaincus les saints et les chevaliers, sont nombreux en Bretagne.
Sans parler du Morault dont triompha Tristan, du dragon que Gildas enchaîna lors de son arrivée dans la presqu'île de Ruys ; de celui que combattit Arthur et que terrassa Efflam ; du monstre à neuf têtes, qui habitait la grotte de Saint-Marc à Belle-Isle-en-Mer ; des serpents que noyèrent Tugdual de Tréguier et Saint Pol de Léon, voici le récit type pourrait-on dire, d'un combat livré et d'une victoire remportée sur l'un de ces monstres sans doute imaginaires, mais qui pouvaient être aussi les derniers représentants des grands sauriens disparus.
    Deux chevaliers, Neventorius et Derrien, chevauchaient le long de la rivière de Dour-Doun, entre Pont-Christ et le château de Roch Morvan, dont les ruines imposantes se voient encore, à côté d'une délicieuse église, toute proche de la station même de la Roche-Maurice, un peu avant d'arriver à Landerneau. Tout à coup, Neventorius et Derrien aperçurent, entre les créneaux des tours, le seigneur de Roch-Morvan qui se nommait Elorn. Ils le virent enjamber le parapet et se précipiter dans la rivière qui coulait au pied même du rocher sur lequel était bâti son castel. C'est depuis que cette rivière a changé son nom de Dour-Doun (eau profonde) pour celui d'Elorn.
    Les deux chevaliers, à toute bride, se portèrent au secours du malheureux seigneur. Ils le tirèrent, quelque peu blessé, hors de l'eau et le transportèrent dans sa demeure.
Neventorius demanda à Elorn les causes de son acte désespéré et celui-ci lui répondit :
    Sachez, chevalier, que tout près de chez moi gîte un épouvantable dragon qui dévore gens et bêtes. Dès que la faim le fait sortir de son repaire, il cause dans le pays des ravages irréparables. Or, le roi Bristokus, mon suzerain, a, par édit, décidé que, chaque mercredi, on demanderait au sort de choisir, parmi les seigneurs du Léon, celui qui devra envoyer un homme pour être dévoré par cette cruelle bête, ou y aller lui-même. Or, ce sort est tombé sur moi tant de fois que j'ai livré tout mon monde. Il ne reste plus que ma femme que voici et mon fils, Riek, ce petit enfant qu'elle tient entre ses bras, âgé seulement de deux ans, que le sort vient de désigner. Je préfère me noyer que de le livrer à une mort aussi terrible.
    Le seigneur Elorn était païen. Neventorius et Derrien lui promirent, s'il se convertissait et s'engageait à construire une église sur ses terres, qu'ils le délivreraient à tout jamais de son dangereux voisin. Elorn leur donna l'assurance qu'il se sentait tout prêt à partager leur foi.
    Les deux chevaliers se rendirent à la caverne du dragon. Ils lui firent, au nom du Christ, commandement de paraître. Le monstre sortit et son sifflement effroyable jeta l'épouvante parmi les assistants. Il était long de cinq toises et gros par le corps comme un cheval ; sa tête ressemblait à celle d'un coq gigantesque, son corps était cuirassé de dures écailles qui se hérissaient, sa gueule s'ouvrait si grande que, d'une seule bouchée, il avalait une brebis, ses yeux lançaient des éclairs qui tuaient les oiseaux et les enfants. A sa vue, Derrien mit pied à terre. Son cheval, pris de peur, s'échappa et courut à toute bride à travers le pays.
Neventorius et Derrien, sans hésiter, s'avancèrent au devant du dragon qui, n'osant plus bouger, se laissa approcher et passer un licol. L'enfant Riek le prit alors par la bride et le conduisit au château.
    Les chevaliers et le comte Elorn se rendirent chez le roi Bristokus avec leur capture, puis à Tolente où habitait le prince Jugomus, et, enfin en un havre voisin où leur navire se trouvait à l'ancre. Là, ils commandèrent au dragon de se jeter à la mer. Ce qu'il fit. 
    Depuis ce port s'est appelé Poulbeunzual, c'est-à-dire port où fut noyé la bête, nom qu'il porte encore, en la commune de Plounéour-Trez.

 

3. Dragons à la croisée des chemins...

Dragon métallique "sous-marin"
Jardin japonais à Toulouse
Graoully de Procession
Château de Malbrouck à Manderen
Dragon en matériaux recyclables
Jardin des Plantes à Paris
Dragon métallique (Toulouse). Graoully de Procession (Manderen). Dragon recyclé - Jardin des Plantes (Paris).
Archange Saint-Michel
Eglise de Schwerdorff
Saint-Georges, patron de Pérouges, terrassant le Dragon
Village médiéval de Pérouges
Dragon entièrement réalisé en briques LEGO
Marché de Noël de Trèves
  Saint Georges et le Dragon à Pérouges. Emblème de Pérouges: le Dragon. Dragon en LEGO - Trèves
Dragons à Europa Park Dragons brûle-parfum Dragons à Europa Park
Dragon à Europa Park. Brule-Parfum et Fontaine Dragons. Dragon à Europa Park.
Dragons 'engoulant'
Charpente de la Salle des Pôvres, Hospices de Beaune
Effigie du Graoully
Chambre lorraine au Château du Haut-Koenigsbourg
Fontaine de pierre
Jardins de Villandry
Dragons engoulant - Hospices de Beaune. Graoully - Haut-Koenigsbourg. Jardins de Villandry.